VERNISSAGE CLAIRE DE REGGE JEUDI 12.12 à 18h30

Exposition Claire de Regge

Ce jeudi 12 décembre à 18h30

Bio:

Nous sommes en 1993, au cœur de la Cité ardente lorsque Claire naît. Très vite, la Liégeoise se passionne pour le dessin et la peinture. Seulement, à l’âge de 16 ans, la vie de la jeune femme prend un tournant décisif : sa carrière de mannequin décolle. Claire devra donc jongler entre ses cours et la mode. Une balance qu’elle maîtrise très bien puisqu’en 2012, elle termine fièrement première de la classe, son diplôme d’Arts Plastiques en poche.

Claire commence alors à voyager aux quatre coins du monde mais n’en oublie pas pour autant son premier amour : l’art. Son inspiration, elle la puise dans son métier peu commun. À l’aide d’un trait souple, elle représente les femmes parfaites à la chevelure de rêve qu’elle côtoie régulièrement tandis que les couleurs des défilés font partie intégrante de son travail artistique.

Ses peintures pourraient être qualifiées de « Glamour Pop » comme elle aime les appeler : les mannequins et la nature se mélangent au pop art d’Andy Warhol pour créer une harmonie élégante. Àu début, la jeune artiste opte pour la gouache et l’acrylique ainsi que les feutres et le collage. Elle s’essaie d’abord aux petits formats pour en arriver tout doucement aux toiles affluant les deux mètres. En accord avec son temps, Claire travaille dorénavant avec une tablette graphique, ce qui lui permet de développer ses projets n’importe quand, n’importe où et à n’importe quelle dimension.

Démarche:

Enfant, Claire De Regge est attirée par les photos de magazines « vintage » que son papa, photographe de mode, laisse traîner à la maison. C’est d’ailleurs dans un carnet intime dès l’âge de 13 ans, que Claire exprime ses sentiments profonds au travers de ces photographies et images.  Elle découpe, colle, compose et le papier devient un mode d’expression.

Ce contexte la conduit à devenir elle-même mannequin à l’âge de 16 ans. Un de ses premiers contrat sera de défiler pour Alexander Wang à la fashion week de New-York. À cette période, les shootings photos, les castings et autres passe-temps compulsifs, comme la collection de corps et visages féminins sur papier glacé, l’amènent à critiquer ce monde artificiel.

Sa technique évoluera rapidement au fil des années. Les pièces très « propres » de ses débuts se transforment : elle ressent le besoin « d’imparfaire » les images de la sphère fashion, bien trop empreintes d’artifices.  Claire les déchire, les salit, les superpose et les détourne de leur fonction première. Les hotels, les avions ou encore les studios photos sont autant d’ateliers de fortune qui se succèdent et se mêlent à sa création. Chaque élément artificiel ou naturel venant interférer dans ce processus modifie sa façon de regarder et participe à la création.

http://www.clairedr.be

 

Menu